Technical summary

Le plâtre est un sulfate de calcium partiellement déshydraté.
Il est fabriqué par déhydratation d'un roche naturelle, le gypse.
Lors de sa mise en oeuvre, il est simplement mélangé à de l'eau pour retrouver sa forme originelle de gypse.
A la fin de vie de l'enduit, ce plâtre pris (communément appelé plâtras) peut être recuit pour reformer du plâtre: c'est le cycle du plâtre.
La simplicité de ce cycle explique que la fabrication soit très propre : tous les déchets de production sont recyclés.
Cette cuisson se fait à très basse température, d'où une énergie grise très intéressante. Nous utilisons pour cela du gaz naturel, dont la combustion est particulièrement propre.
A noter qu'il n'existe aucune maladie professionnelle, ni problème de santé liés au matériau plâtre/gypse.

Dans le cas de chantiers en Ile de France, l'énergie grise liée au transport est très faible. La matière première est exploitée à Taverny (95) ; elle est transformée à Soisy sous Montmorency (95 - à 10 km) puis mise en oeuvre en Ile de France.
C'est le plus local des matériaux d'Ile de France.

Le plâtre n'a pas de retrait pendant la prise. Il n'est donc pas nécessaire de mettre du sable dans le plâtre.
En conséquence, les enduits et mortiers de plâtre sont légers, à épaisseur donnée. Comme les murs en paille nécessitent généralement une épaisseur importante à cause de leur alignement, ce point est important. Ainsi, que ce soit en renformi ou en finition, la consommation est généralement aussi faible que 10 kg/m²/cm d'épaisseur.

On peut ajouter du sable ou des agrégats en parfaite liberté : cela explique la grande richesse des finitions que l'on peut obtenir : très fines ("coupées") quand il n 'y a pas de sable, plus texturées ("grattées") quand il y en a, brossées, avec des charges diverses (paille, paillette, agrégats décoratifs, etc ...), etc ... On peut ainsi d'aller de finitions simples et faciles à faire (par exemple en auto-construction) jusqu'à des résultats très aboutis (stuc pierre, modénatures, etc ...).

Par ailleurs, la mise en oeuvre se fait en couche épaisse (jusqu'à 4 cm par couche), avec une forte tolérance aux différences d'épaisseurs involontaires (défaut de planéité du support par exemple) ou volontaires (effets décoratifs, chaînes d'angles, encadrements).
Cette mise en oeuvre est donc très sûre, y compris en auto-construction.

C'est le matériau de la liberté tant en terme d'aspect que de volume.

La mise en oeuvre est sûre et efficace : à la différence de la chaux aérienne, on sait exactement quand la finition va se faire, quel que soit le temps.
En particulier, on est hors gel dès la fin de la journée de mise en œuvre : plus besoin de deviner la météo plusieurs semaines à l'avance. Une journée de beau temps suffit pour avancer.
La mise en œuvre se fait à la main ou à la machine, au choix, suivant les surfaces, les goûts et la technicité de chacun.

Le plâtre est particulièrement poreux.
Cela a plusieurs conséquences :
- les fissures ne sont ni infiltrantes, ni gélives, ni pathogènes. Ce point est primordial s'agissant d'ossatures dont on peut craindre des mouvements.
- d'éventuelles infiltrations/condensations/fuites au cours de la vie du bâtiment apparaissent immédiatement sur l'enduit plâtre (sous formes de zones plus sombres) : on peut y remédier de suite, avant que des dégâts plus importants ne se développent.

Cette grande porosité permet de le prescrire sur tous les types de renformis, craignant l'eau ou non.
La porosité du plâtre permet également des moins-values appréciables :
- associée à l'absence de retrait à la prise, elle simplifie considérablement les sujétions d'étanchéité entre l'enduit et les éléments qui y sont inclus (dormants par exemple). La plupart des feuillures et des relevés deviennent inutiles
- l'enduit assure la continuité de l'étanchéité à l'air
- il participe à l'isolation générale (il est en moyenne 3 fois plus isolant à épaisseur égale qu'un mortier classique).

Le caractère incombustible du plâtre est évident.
On méconnaît en revanche parfois son caractère anti-feu extrêmement élevé :
- non seulement, il ne brûle pas mais en présence d'une flamme, il absorbe son énergie pour libérer de la vapeur d'eau
- de plus, tout ce processus se fait à une température inférieure à 150 °C ce qui protège tout ce qu'il se trouve dedans ou derrière, bois ou métal.

Notre expérience nous permet de fabriquer des plâtres, tant en intérieur qu'en extérieur.
Nous garantissons une mise en oeuvre aisée, avec un temps de prise adaptable à tous les cas de figure, pouvant aller jusqu'à plusieurs heures.
De même, nos produits sont pompables et projetables, permettant une mise en oeuvre rapide.
La finition se fait en une seule couche.
Nous avons développé des finitions très aisées, y compris en auto-construction (lavée, brossée, etc ...).
Au total, nos produits respectent les hommes et les femmes qui les mettent en oeuvre.

Par ailleurs, nous garantissons nos produits en décennale, y compris en extérieur.
Cela participe à la professionnalisation nécessaire de la construction paille.

Enfin, nous avons développé une gamme spécialement intéressante en terme d'énergie grise, avec de très fortes teneurs en argile crue (Terre de Séléné, DécoTerre, ...), préservant d'excellentes performances mécaniques, tant en extérieur qu'en intérieur.

Nous fabriquons tous nos produits sur-mesure chantier par chantier.
On allie ainsi la simplicité de mise en oeuvre (il suffit d'ajouter de l'eau) et les infinies possibilités du plâtre, que ce soit en terme de grain, de couleurs, de textures, ...
En particulier, la teinte est dans la masse :
- on économise la peinture, en coût, en temps et en influence sur l'environnement
- à terme, l'entretien peut se faire par simple ponçage ou gommage

Par ailleurs, le sur-mesure permet une gestion optimale des compositions (on ne met que ce qui est nécessaire à chaque chantier) et des quantités.

En extérieur :
- Enduit de Montmorency (éventuellement PG 30 ou PG 100 en renformi)
- Terre de Séléné

En intérieur :
- Enduit de Montmorency (éventuellement PG 30 ou PG 100 en renformi)
- Terre de Séléné
- DécoGypse
- DécoTerre

Pour un conseil adapté aux caractéristiques de votre chantier, n'hésitez pas à nous contacter.

Deux principaux systèmes d'isolation par l'extérieur en double peau se développent.

Le premier utilise du PS Extrudé, pour ses fortes performances d'isolation. Son principal défaut réside dans ses preformances médiocres dans le domaine des riques d'incendie.
L'emploi d'un plâtre pour l'enduit extérieur permet de traiter ce problème.
On utilise donc en ravalement un Enduit ou un Mortier de Montmorency sur treillis métallique, fixé au mur support à travers l'isolant ou de part et d'autre de celui-ci. Ce plâtre, sur 25 mm d"épaisseur, assure une protection au PSE. Le treillis permet de pallier les conséquences d'éventuels décollements.
De plus, on évite l'emploi des produits de finition généralement employés, très largement adjuvantés. Le plâtre n'a pas besoin d'être modifié pour adhérer sur le PSE puisqu'il tient en réalité sur le treillis.

La deuxième technologie prometteuse est la laine de bois.
On retrouve, en moins dramatique, les mêmes problématiques de protection incendie.
S'ajoutent les préoccupations concernant la pérennité dans le temps de ce matériau organique, en particulier liées aux risques d'infiltration et de condensation.
Dans ce cas, on utilise un plâtre et chaux sur treillis métallique visé ou cloué sur des bastaing de bois écartés de la largeur des lais de laine de bois (généralement 60 cm). Différentes précautions permettent d'assurer facilement une lame d'air si nécessaire. La pérennité de ce bois -ainsi que de la laine - est assurée par la porositéde l'Enduit de Montmorency.
Cette solution est robuste et efficicace : on retrouve exactement le fonctionnement des immeubles en pan de bois traditionnels en Ile de France. Le plâtre de ravalement y joue son rôle de protection contre les agressions de l'humidité et du feu depuis des siècles.